Publié le 15/02/2017
Plus les années passent et plus nos véhicules s’avèrent performants et dotés d’équipements de sécurité. Si les constructeurs prennent des initiatives en créant de nouvelles technologies, certains dispositifs leur sont imposés par les législations. En effet, en Europe, la commission a rendu obligatoire la présence de plusieurs systèmes dans nos voitures :
- éclairage de jour depuis 2011 sur toutes les nouvelles automobiles et fourgonnettes ;
- ceintures de sécurité dans tous les véhicules depuis 2006 ;
- rétroviseurs anti-angle mort sur les nouveaux poids lourds depuis 2007 et sur les anciens depuis 2009.
De même, elle a mis en place un système d’étiquetage pour aider les consommateurs dans leur choix de pneumatiques. Et elle ne compte pas s’arrêter là puisqu’elle envisage de rendre obligatoire le dispositif de freinage automatique.
Avec ces nouvelles règlementations, la Commission Européenne souhaite tout simplement réduire le nombre de tués sur les routes. Et elle n’est pas la seule dans ce cas-là puisque cette volonté est aussi partagée par plusieurs Etats membres dont la France, l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et l’Autriche. Les ministres de transport de huit pays lui ont demandé, dans un courrier commun, de mettre en place « de nouveaux standards de sécurité des véhicules pour aider les Etats membres à diviser par deux d’ici à 2020 le nombre de morts sur les routes ».
Dès lors, en rendant nos automobiles plus sûres et en multipliant les assistances électroniques, ils espèrent que cela évitera les accidents. Et parmi les aides qu’ils voudraient imposer figure le freinage d’urgence automatique qui viendra pallier l’inattention du conducteur. Un dispositif qu’on retrouve déjà dans certains modèles mais souvent proposé en option et qui coûte assez cher.
Les premiers standards de sécurité imposés par l’Union Européenne datent de 1990. Grâce à ces derniers, le nombre de tués sur les routes a pu être divisé par trois. Mais il reste encore de nombreux progrès à faire d’autant que pour la troisième année consécutive, ce nombre remonte légèrement en France. Alors, pour éviter des accidents, équiper nos voitures d’assistances à la conduite semble une bonne idée, qui a déjà fait ses preuves. Rappelons qu’avant, elles ne disposaient pas d’ABS (système antiblocage des roues) ni d’ESP (Electronic Stability Program, ou correcteur électronique de trajectoire en français). Idem pour les airbags et les ceintures de sécurité qui, chaque année, sauvent des vies. Et d’ici quelques années, nos voitures seront encore plus équipées d’aides électroniques En mars 2018 par exemple, une nouvelle règlementation européenne prévoit l’obligation d’un bouton d’appel d’urgence en cas d’accident, qu’on appelle aussi « e-call ». Et il semblerait que le freinage automatique soit le prochain sur la liste. Ce ne sera sans doute pas le dernier puisque d’autres pistes sont envisagées.
COMMENTAIRES