Les fausses plaques d'immatriculation dans le viseur de la justice

Les automobilistes français sont de plus en plus nombreux à être victimes de « doublette ». Des véhicules similaires (modèle et couleur), aux quels on copie les numéros d’immatriculation. Cette malversation permet aux usurpateurs de rediriger les contraventions vers le propriétaire de la voiture copiée.

De plus en plus de fausses plaques !

Des milliers de fausses plaques d'immatriculation circuleraient en France d’après le ministère de l'Intérieur. 17 479 plaques contrefaites auraient été recensées en 2014 ! Une progression de 98% par rapport à 2013 qui laisse songeur et inquiet. Etre victime d'une doublette implique souvent des frais financiers conséquents et de longs démêlés administratifs, voire parfois des conséquences judiciaires. Pour renforcer la sécurité autour de la vente des plaques, trois pistes seraient envisagées, instaurant une réglementation plus stricte dans la fabrication des plaques d'immatriculation.

Un nouveau système anti-fraude

Pour l’heure aucune législation n’oblige à demander un justificatif. La présentation obligatoire de la carte grise et d'une pièce d'identité par tout demandeur serait la première mesure envisagée. Aujourd’hui, seule une trace des numéros demandés est enregistrée en cas de litige. Pour prévenir les fraudes, les pouvoirs publics pourraient recourir à une loi qui obligerait les revendeurs de plaques à la tenue d'un registre. Ces derniers devraient présenter ce document aux autorités compétentes. Enfin, l'apposition sur chaque plaque d'une pastille d'authentification inaltérable et inamovible viendrait compléter ce dispositif anti-fraude.

Par Julien Vankiem