Des routes pour produire de l’électricité.

Ségolène Royale a donnée carte blanche pour le démarrage de ce projet plutôt ambitieux, tant financier que compliqué. Ce plan consistera à créer des routes qui produirons de l’électricité pour l’éclairage publique des villes aux alentours. Il commencera dans le département de l’Orne, et sera situé vers la ville de Tourouvre-au-Perche sur la route départementale numéro cinq.

La première route solaire au monde.

C’est sur cette route départementale qu’il y aura un revêtement photovoltaïque qui n’existe nulle part ailleurs dans le monde. Crée par l’entreprise Colas, le leader des constructions de routes au niveau mondial, son revêtement devrait s’étendre sur un kilomètre pour un totale de 2800 kilomètres carré et pourra éclairer toute une commune en produisant 17 963 kWh d’électricité chaque jour, soit la consommation moyenne d’éclairage public pour une ville de 5000 habitants. Ségolène royal déclare qu’elle valide ce projet comme elle s’y était engagée, pour un avenir écologique.

L’énergie solaire est une énergie qui se sert du soleil pour produire de l’électricité grâce à des panneaux photovoltaïques en captant la lumière de se dernier.

Voir les détails de la première route solaire sur le site de Colas.

La route solaire en phase de test.

Alors qu’il y a plus d’un million de kilomètres de routes en France, il parait intéressant de les utiliser de manière écologique. Mais quand est-il des avantages financiers ?  Cela ne parait pas du tout bénéfique pour portefeuille du contribuable français, quand on sait que ce projet aura couté 5 millions d’euros au ministère de l’environnement et tout ça pour 1 kilomètre, on se demande comment cela pourra être mit en place pour les 1 million de kilomètres de routes qui sillonnent l’hexagone. Ce projet aura plus la prétention de faire une évaluation de cette technologie, d’estimer sa durabilité dans le temps mais aussi de se rendre compte des complications qu’un tel projet pourrait avoir.