La France bat le record européen des ventes de voitures électriques

Il y a encore quelques années, il était rare de croiser des véhicules électriques sur les routes de France. Mais en l’espace de 2 ans, les ventes ont été doublées ! En effet, selon les chiffres de l’Avere-France (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique), elles sont passées de 43 606 unités vendues en 2014 contre 93 100 en 2016. Et en 2017, nous avons même franchi le seuil des 100 000 ! D’ailleurs, il s’agit d’un record en Europe puisque nous sommes le premier pays à atteindre un tel parc ! A noter que ces chiffres concernent uniquement les voitures 100% électriques. Les modèles hybrides sont donc exclus. 

Plus de 100 000 unités vendues depuis 2010

D’après l’association Avere-France, le marché a bondi ces derniers mois puisque depuis le début de l’année 2017, les ventes des véhicules électriques (utilitaires compris) sont en forte progression avec une hausse de 24%, soit environ 7000 immatriculations supplémentaires. Et quand on compare le chiffre des ventes de 2010 avec celui de 2017, on constate qu’il a bien évolué ce qui est une bonne nouvelle puisque ces modèles ne sont pas polluants. De même, au fil des ans, les constructeurs ont développé la gamme avec de nouvelles références. Mais la vedette reste la Renault Zoé (+ de 70% des ventes en France).

Un marché qui se développe progressivement

Si l’on peut se féliciter de l’augmentation du nombre de ventes des véhicules électriques, il faut tout de même signaler qu’elles restent anecdotiques. Elles représentent seulement 0,25% environ du parc total d’automobiles et d’utilitaires qui compte 38 millions d’unités, d’après les dernières données du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Néanmoins, il est important de rappeler que le marché se porte de mieux en mieux et que depuis janvier 2017, près de 7000 immatriculations ont eu lieu. Et l’Avere-France espère que d’ici 2020, plus de 350 000 électriques seront en circulation dans l’Hexagone. D’autant que ces modèles sont favorisés par l’Etat qui a mis en place des bonus à l’achat. Et si ces aides financières persistent, cela incitera encore davantage les automobilistes à délaisser leurs voitures essence et diesel. Bien sûr, il faut également que les constructeurs continuent sur leur lancée en commercialisant de nouvelles références. Certains l’ont déjà compris, comme Renault, qui réfléchit actuellement à la prochaine génération.